La cause.
Une raison est toujours présente derrière chaque action, réaction, geste. parole, ou comportement non-souhaité de l’enfant.
En l’adressant immédiatement, tout se résolve assez rapidement.
Lorsque le symptôme seulement est adressé, le comportement non-souhaité se produira à nouveau.
L’enfant n’a pas compris ce qui se passe en lui.
Exemple, l’enfant veut quelque chose, n’a pas aimé quelque chose, est réactif, insécure, ne sait pas comment l’exprimer, comment réagir.
On intervient:
« Qu’est-ce que t’as pas aimé, Léa? »
« Ah, tu dis que tu veux jouer seule, et Nathan prend tes morceaux de casse-tête? »
On dit alors à Léa: « Au lieu de crier et pousser Nathan, dis-lui que tu veux jouer seule!” Si elle ne sait pas comment, on lui montre:
« Moi, jouer seule! »
On la fait répéter, et on s’assure que Nathan a bien compris.
On montre aussi à Nathan de le demander pour jouer au jeu de son ami(e).
Chaque émotion désagréable, peur, colère, tristesse, se présente suite à un évènement, une cause, une raison sous-jacente.
Également, un manque d’un lien significatif avec un adulte, des relations difficiles entre fratrie, une grande sensibilité, peu de confiance et estime de soi-même, un retard de langage, ou un manque d’encadrement, pourrait être présent.
Sur ce, beaucoup est écrit sur la gestion de la colère, et souvent, ce qui est suggéré sera de comment adresser le symptôme.
« Prend de grandes respirations! »
« Viens te calmer dans le coin calme! »
« Tu peux donner des coups de poing dans le coussin pour fairer partir ta colère. »
C’est très bien et essentiel de le faire, cependant, si la cause se présente à nouveau, la colère, tristesse, peur, pourraient être de retour.
On tourne alors en rond, on n’avance pas.
Aller à la cause.
« Qu’est-ce que t’as pas aimé? »
« Qu’est-ce que tu veux? »
Lorsqu’on adresse la cause, l’émotion désagréable peu à peu disparaît et l’enfant redevient lui-même.
L’enfant peut alors se comprendre et grandir, et pour nous, le comprendre et d’apporter une solution pour adresser l’émotion qu’il vit.
Qu’en pensez-vous?
Au plaisir.
