La bienveillance.
On en parle beaucoup dans l’approche éducative.
Au départ, ce sera de vouloir le bien de l’enfant.
Donc, qu’est-ce que la bienveillance dans nos interventions et comment la définir?
Exemple:
Jacob lance la Barbie sur le mur, et Arnaud, trouvant cela bien drôle, la reprend et la lance à son tour dans l’étagère, comment intervient-on?
La première intervention serait;
« Jacob, Arnaud, est-ce que les Barbies sont des ballons, est-ce qu’on les lance ou on joue plutôt à la famille avec celles-ci? »
On les fait réfléchir.
Oinq minutes plus tard, Jacob et Arnaud lancent de nouveau les Barbies, deuxième intervention:
« Arnaud, Jacob, on en a parlé tantôt, vous me l’avez dit comment on jouait avec les Barbies. Si vous continuez à les lancer, je vais vous demander de prendre un autre jeu. »
Quelques minutes plus tard, les Barbies se mettent à voler à nouveau, troisième intervention:
« Jacob, Arnaud, c’est assez, rangez les Barbies, prenez-vous un autre jeu. »
Dans cette intervention, sommes-nous dans la bienveillance?
Pour le déterminer, je dirais que ce serait de savoir si l’intervention serait pour le bien de l’enfant ou non, et le geste de lancer les Barbies:
Est-ce non-négociable, donc non-permis en tout temps, tel que pousser, arracher, frapper?
Ou négociable, donc zone grise, tel que faire une demande sans dire S.V.P.?
Et on aura la réponse.
Selon notre interprétation de la bienveillance.
Quelle serait la vôtre?
Au plaisir.
